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Rénovation énergétique en copropriété : les aides au financement




Contrairement aux biens individuels, il est plus compliqué et plus coûteux de réaliser des travaux de rénovation énergétiques au sein d’un bien en copropriété. Heureusement que divers dispositifs d’aides existent afin de réduire sensiblement la facture. Zoom sur les aides financières existantes.

Les aides de l’Anah

L’Anah ou Agence nationale de l’habitat fait partie des organismes qui subventionnent les particuliers pour les travaux de rénovation qu’ils comptent effectuer dans leur habitation. Ceci, à travers le programme Habiter mieux-Copropriété.

L’aide financière proposée par l’Anah se compose de deux subventions. La première est une aide pouvant aller jusqu’à 1800 euros par logement pour financer une partie de l’assistance à maîtrise d’ouvrage. L’autre subvention est une aide financière pouvant couvrir jusqu’à 25 % du montant HT des coûts des travaux. Cette subvention est plafonnée à 5250 euros par logement en copropriété à rénover.

Dans certaines conditions, le montant de ces subventions peut encore monter. C’est par exemple le cas si les travaux de rénovation relève d’une Opah ou opération programmée d’amélioration de l’habitat. La subvention peut alors aller jusqu’à 150 000 euros. Si le bâti fait état d’une dégradation très importante, le financement peut couvrir jusqu’à 50 % de la note.

Pour les aménagements d’accessibilité, l’Anah peut financer jusqu’à 50 % du coût total des travaux et est plafonnée à 20 000 euros. Comme on peut le voir sur le site de copropriété diagnostic, solliciter l’aide d’un professionnel vous aide à optimiser votre projet afin de bénéficier de nombreux dispositif d’aides. En effet, un professionnel connait bien les conditions requises pour bénéficier des subventions ainsi que toutes les démarches à effectuer.

En recourant à ses services, vous augmentez donc vos chances d’obtenir ces aides. Il est important de noter qu’il faut réaliser les travaux prévus dans les trois ans suivant l’obtention de la subvention.

Le CITE ou crédit d’impôt pour la transition énergétique

Ce dispositif s’adresse aux propriétaires de biens en copropriété et achevés de plus de 2 ans, désirant effectuer des travaux de rénovation énergétique. Ce dispositif permet une exonération fiscale à hauteur de 30 % des dépenses réalisées. Le montant de ces dernières est plafonné à 8 000 euros pour une personne habitant seule. Ces dépenses concernent l’achat des matériaux. Le bien en copropriété concerné doit également être la résidence principale du demandeur de l’aide.

Les travaux concernés donnant accès à cette aide sont divers. Citons par exemple l’installation d’équipements pour la production d’eau chaude sanitaire, la mise en place d’un appareil de chauffage fonctionnant avec une énergie renouvelable, la réalisation d’un DPE, l’installation de bornes de recharge pour les voitures électriques, etc. C’est le syndic qui indiquera au copropriétaire le montant de l’aide qui sera à déduire de vos impôts.

L’éco- PTZ et éco-prêt à taux zéro

Les copropriétés peuvent aussi bénéficier de ce financement dans le cadre de la réalisation des travaux de rénovation énergétique. Le montant de l’aide pouvant être octroyé est plafonné à 10 000 euros par logement. Comme son nom l’indique, il s’agit d’un prêt à taux zéro, c’est-à-dire sans intérêt. Pour en bénéficier, il faut que le bien atteigne un certain niveau de performance énergétique. Le recours aux services d’un bureau d’études thermiques est de ce fait nécessaire. Mais, cette démarche n’est pas toujours obligatoire. En effet, on peut tout de suite bénéficier de l’éco-PTZ pour des travaux de réhabilitation du système d’assainissement non collectif du bien, ou encore pour des travaux permettant de diminuer sa consommation énergétique. Ainsi, on peut demander cette aide si vous souhaitez isoler vos murs et toitures, remplacer vos fenêtres par des équipements plus performants énergétiquement, installer un équipement d’eau chaude qui utilise de l’énergie renouvelable, etc.

Le montant pouvant être octroyé est plafonné à 30 000 euros. Cette aide est cumulable avec le CITE. Ce dispositif d’aide prendra une nouvelle version en 2020. Il se pourrait donc que l’Assemblée Nationale apporte une modification sur le montant de la réduction d’aide ou sur les conditions d’octroi.

On peut aussi se rapprocher des collectivités territoriales pour se renseigner sur les dispositifs d’aide proposés. En effet, outre l’Anah, vous pouvez aussi vous rapprocher d’autres organismes comme l’Anil ou Agence nationale pour l’information sur le logement, ou encore l’Ademe ou Agence de l’environnement et de la maîtrise d’énergie.

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